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"Ne pas partir, ne veut pas dire ne pas agir"



Face à l’annulation des départs pour les quatre missions, nos membres ont tout mis en œuvre pour rester mobilisés et assurer une continuité avec une nouvelle génération de volontaires engagés.


L’année passée, c’est avec regret que les événements préparés soigneusement par l’association ont dû s’annuler. Pour ces derniers, un grand nombre d’entreprises avait été démarché et les lieux étaient déjà réservés pour nos événements caritatifs. Puis, ce fut malheureusement au tour des départs en missions, malgré de long mois de préparation, l’évolution de la situation sanitaire ne permettant plus un départ sécurisé pour nos volontaires. Néanmoins, ne pas partir ne signifiait pas la fin des missions car notre engagement devait continuer. Nos membres ont eu à cœur de donner leur maximum pour que les projets de l’association puissent perdurer, même à distance.


Pour pouvoir assurer cette continuité, certains membres de l’association ont pu apporter leur aide à nos partenaires grâce au télétravail. C’est le cas de Fatsy qui a travaillé sur la mission Sénégal à distance :


« Tout d’abord, on a pris contact avec nos partenaires locaux sur place pour pouvoir s’organiser, étant donné que les membres ne pouvaient pas y aller. On a procédé au démarchage des entreprises dakaroises en faisant du mailing ciblé, et on a continué à chercher des entreprises pour nous aider financièrement. Ensuite, on a beaucoup échangé avec Denis Tirat de l’association Cauris, qui était en contact avec les gestionnaires, il nous a beaucoup aidé. Grâce aux informations récoltées, on a pu estimer les besoins en fournitures pour chaque école, produit par produit, ce qui a permis de pouvoir passer commande auprès du partenaire qui nous produit les fournitures chaque année ».


La production a ainsi pu commencer !



Livraison de nos fournitures scolaires





Pour la mission Pérou, Clotilde et Jeanne ont pu apporter leur aide à l’association Ayud’Art, partenaire d’ESC SF, dont le but est de promouvoir l’action du CIMA et de gérer les relations du centre péruvien avec des bénévoles français.


Clotilde nous raconte :


« Tout d’abord, une des missions fut au niveau de la communication. On a relancé la rubrique « Sonrisa del mes » ou « Sourire du mois » en Français, publiée chaque mois sur Facebook. On a également créé une même rubrique en story à la une pour le compte Instagram, en collaboration avec Mojo, de l’association Humani (association de Neoma BS Reims) qui a « interviewé » les enfants du CIMA en étant sur place. On a publié les « Sonrisa » de juin et juillet, et le centre a le texte prêt pour plusieurs mois. Ensuite on a aussi créé un nouvel onglet « projets » sur le site internet du CIMA. On a écrit toutes les descriptions des projets en cours, avec une version française, espagnole, anglaise et allemande. On a aussi créé un visuel pour relancer le parrainage « Deviens parrain pour le prix d’1 café, et plus si affinité ! ». On a démarché tous les anciens bénévoles qui étaient partis au CIMA pour les inciter à devenir parrains du centre.


Concernant la recherche de fonds, on a cherché des concours pour présenter les projets du CIMA et obtenir des subventions d’entreprises et de fondations françaises.


Enfin concernant la partie gestion de projet, on a pu suivre ce qu’il se passait au CIMA grâce à Mojo. Le CIMA a reçu une partie de l’argent destinée à la construction de la pisciculture. Ils ont ainsi pu débuter le projet en commençant à creuser le bassin ! »


Si elles ne pouvaient pas se rendre sur place, le travail n’a pas manqué, même à distance !


Outre le travail sur les missions, les réseaux sociaux ont continué à être alimentés, même si, cette année malheureusement, il a fallu se replonger dans d’anciennes photos. Enfin, un nouveau bureau de l’association a été élu.


Dans ce contexte exceptionnel, une cinquième mission a vu le jour. Dans la volonté d’être encore plus engagé, ESC Sans Frontières s’est allié à l’association AYO, dont l’objectif est de rénover, en Arménie, des bâtiments liés à l’éducation dans des villages reculés. Plus qu’un chantier qui durera trois semaines, nos volontaires devront également développer des activités artistiques et sportives, pour participer pleinement au développement personnel des enfants. Cette nouvelle mission est d’autant plus importante à nos yeux au vu de la situation actuelle dans cette région. Nous avons bien évidement une pensée toute particulière pour tous les Arméniens qui traversent aujourd’hui une période difficile.





Victoria, nouvelle présidente de l’association ESC Sans Frontières :


« Cette année fut une année totalement inédite, pour la première fois nous avions la sensation de ne pas aider au maximum de nos capacités. Notre utilité et notre année de travail était remis en question. Pourtant, malgré la crise sanitaire nous ne nous sommes pas laissés abattre, car nous étions déterminés à aider au mieux nos partenaires. Deux actions ont donc été menées durant ce premier confinement par notre association dirigée à ce moment-là par l’ancienne présidente Iness Chatt et l’ancienne trésorière Salma Selouani.


Tout d’abord, nous avons envoyé une partie des fonds récoltés aux missions Philippines et Pérou qui se trouvaient, à cette période, dans une situation critique. Certains de nos volontaires étaient également en télétravail avec nos partenaires notamment dans l’association Ayud’Art pour le Pérou et Cauris pour le Sénégal afin de continuer à apporter notre aide malgré la distance. Notre travail a d’ailleurs porté ses fruits car la production annuelle de fournitures scolaires a pu être lancée, notamment grâce à nos partenaires de longue date qui ont été d’une aide précieuse.


Bien que le confinement ait été imposé en raison d’une situation sanitaire sans précédent, ce fût pour nous l’opportunité de réfléchir. Comment faire mieux ? Comment faire plus ?

C’est à ce moment-là que deux idées nous sont venues : la création d’une 5ème mission ainsi que l’élaboration d’actions exclusivement en France. Ces idées se sont d’ailleurs concrétisées, puisque la mission Arménie a vu le jour il y a peu et que nous organisons des maraudes en partenariat avec l’association Asar à Rouen, d’autres projets devraient également arriver dans les mois à venir.


Aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir dire que nous avons réussi et que nous réussissons toujours à tirer du bon de cette crise, grâce à des volontaires motivés et déterminés qui n’ont jamais baissé les bras, et nous les en remercions infiniment ».

L’enjeu était de pouvoir, malgré les conditions sanitaires rencontrées, assurer un maintien minimum des activités, et de rester en contact avec tous les partenaires locaux. Nos membres n’ont jamais baissé les bras, ils sont restés motivés et engagés nous permettant de réinventer l’association en ces temps de crise !


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